L’acide lactique : qu’est-ce que c’est ?
Lorsqu’on parle d’acide lactique dans le monde de la course à pied ou du sport en général, il est souvent considéré comme un ennemi redoutable. Aujourd’hui, nous allons démystifier les termes acide lactique, lactate, toxines et déchets, qui sont souvent associés à l’acide lactique. Il faut savoir qu’étudier la production d’acide lactique dans les muscles est essentiel pour comprendre les performances sportives.
L’acide lactique n’est pas forcément néfaste pour notre organisme. En effet, nos muscles créent de l’énergie pour bouger de trois manières différentes. C’est dans le second cas que l’acide lactique est produit. L’acide lactique se transforme alors rapidement en lactate, et son accumulation serait responsable de divers maux tels que crampes et sensation de brûlure musculaire. Par conséquent, plus le niveau de lactate dans le sang est élevé, plus les problèmes seraient importants ?
Au-delà des préjugés : pourquoi l’acide lactique est-il bénéfique ?
Il existe beaucoup d’idées reçues concernant la production d’énergie lors d’un effort physique. Non, il n’y a pas une allure de course lente où nous sommes 100 % aérobie. L’exercice aérobie est le moyen le plus économique de créer de l’énergie, mais ce processus est lent et ne peut pas fournir une grande quantité d’énergie. Ainsi, lorsque l’on accélère de plus en plus et que l’on dépend davantage de l’exercice anaérobie, on produit davantage d’acide lactique !
Le recyclage du lactate
À vitesse faible à modérée, le principe est que la petite quantité de lactate produite par les muscles a la capacité d’être entièrement recyclée/réutilisée. Le lactate est donc produit en quantité maîtrisable par notre corps; il se recycle au même rythme qu’il se produit. Pour recycler efficacement l’acide lactique, il faut entraîner ce processus, tout simplement !
Le foie, le cœur ou d’autres muscles utilisent également le lactate comme source d’énergie ! Mais pour que cette magie opère, tous ces processus doivent être entraînés et rendus plus efficaces afin de traiter davantage de lactate et rester hors de la zone rouge pendant une période plus longue.
Comment améliorer la gestion de l’acide lactique ?
Pour optimiser l’utilisation de l’acide lactique dans les sports et éviter les effets négatifs, voici quelques éléments à considérer :
- Entraînement : travaillez régulièrement à différents niveaux d’intensité pour stimuler les mécanismes impliqués dans le traitement de l’acide lactique.
- Récupération : Après un effort intense, favorisez des exercices de récupération active pour faciliter l’élimination du lactate.
- Alimentation : Consommez des aliments riches en antioxydants et en nutriments nécessaires au bon fonctionnement des muscles et du système énergétique.
- Hydratation : Buvez suffisamment d’eau avant, pendant et après l’exercice pour favoriser l’élimination des déchets et la récupération musculaire.
Ne diabolisons pas l’acide lactique !
Nous avons vu que l’acide lactique n’est pas forcément le grand méchant qu’on pourrait croire. Au contraire, il peut être bénéfique pour notre organisme lorsqu’il est produit et géré de manière adéquate. Alors, la prochaine fois que vous ressentirez cette sensation de brûlure dans vos muscles pendant un effort intense, rappelez-vous que l’acide lactique n’est pas là pour vous nuire, mais plutôt pour vous aider à progresser !