Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet crucial dans la pratique du running : comment bien lacer ses chaussures de course à pied. En effet, un laçage adapté à votre morphologie et à vos besoins peut vous éviter de nombreuses douleurs et de désagréments lors de vos sorties.
Pourquoi adapter son laçage ?
Dernier hiver, suite à plusieurs kilomètres courus sur de la terre humide, j’ai ressenti une vive douleur sur le dessus de mon pied. La cause ? Un nerf irrité par un laçage trop serré et inadapté à ma forme de pied. Vous l’aurez compris, savoir bien lacer ses chaussures de running peut donc être d’une grande utilité.
Le laçage classique : est-ce suffisant ?
La plupart des coureurs ont leurs chaussures lacées de manière classique, celle proposée initialement lors de l’achat. Cette méthode fonctionne généralement bien pour la majorité des personnes, mais si vous avez des pieds très larges ou sensibles, cela pourrait ne pas être idéal pour vous. Il existe heureusement différentes techniques permettant de personnaliser son laçage en fonction de ses besoins propres.
Laçage pour pieds larges ou souffrant de douleurs sur le dessus
- Si, comme moi, vous avez un pied large et/ou une récente douleur située sur le dessus du pied, cette technique pourrait vous intéresser. Elle consiste à sauter un œillet lors du laçage, créant ainsi un espace de détente pour le pied.
- Ne vous inquiétez pas : votre pied sera toujours maintenu correctement et aucune entorse ne surviendra en raison d’un laçage aéré. Après quelques essais, votre cerveau s’adaptera à ce nouveau style de maintien et tout se déroulera sans problème.
Laçage pour pieds particulièrement sensibles
- Pour les pieds large au niveau de l’avant-pied qui nécessitent davantage d’espace, il est possible de commencer le laçage seulement à partir du deuxième rang d’œillets et non du premier, permettant ainsi un meilleur confort.
Les techniques adaptées aux pieds fins
Si, au contraire, vos pieds sont fins et ont tendance à glisser dans la chaussure, nous chercherons à maximiser la capacité de serrage pour optimiser le maintien de votre pied. Voici deux méthodes possibles :
1- Renforcement du soutien autour de la cambrure du pied
Le laçage classique peut être amélioré pour ceux qui ressentent le besoin d’un meilleur soutien, notamment autour de l’arche plantaire. Il suffit de suivre cette étape simple : après avoir croisé une fois les lacets dans les œillets inférieurs, passez directement au rang supérieur, puis revenez dans la boucle créée. Cela crée un point d’ancrage plus solide et un support accru pour votre pied.
2- Soutien supplémentaire au niveau du talon
Si c’est plutôt la région de votre talon qui requiert davantage de soutien (ou si vous avez tendance à en sortir lors de vos pas), utilisez le tout dernier œillet supérieur de la chaussure afin de resserrer l’arrière au maximum. Cela empêchera également le glissement vers l’avant du pied, évitant ainsi les ongles noirs, fréquents chez les marathoniens.
Il n’existe pas une méthode unique et idéale pour bien lacer ses chaussures de running. Chacun doit expérimenter différentes techniques pour trouver celle qui lui offre le meilleur confort et le soutien nécessaire. N’hésitez pas à essayer diverses méthodes jusqu’à ce que vous trouviez le laçage adapté à vos besoins. Votre expérience de course n’en sera que meilleure !